On se dirige vers Santiago du Chili pour participer aux Fiestas Patrias du pays, l’équivalent du 14 juillet chez nous. Enfin, ici ça dure 5 jours, on ne rigole pas avec le patriotisme ! Tous les magasins sont fermés, les rues sont désertes, les Chiliens sortent fièrement les drapeaux aux balcons ou sur les voitures, et enfin ils préparent des asados géants avec toute la famille.
A défaut de famille, nous nous rattrapons sur l’asado en allant y goûter dans un des plus grands parcs de la capitale (le parc O’higgins), où des concerts sont organisés toute la journée à cette occasion.
Le lendemain, on veut profiter du mauvais temps pour visiter les musées GRATUITS de la ville. Mais bien sûr tout est fermé pendant les fiestas patrias ,bordel de m flûte ! C’est le summum de la frustration pour des radins-malins en voyage ;-).
On laisse aussi tomber la balade au mirador de la ville à cause de la brume, mais on prend le temps de découvrir quelques quartiers, dont certains méritent le détour. Mais Santiago du Chili, ça reste une capitale avec ses rues bétonnées et nous on veut de la couleur ! Direction Valparaiso, à deux heures d’ici, pour jeter un œil au street art qui est très présent dans cette petite ville.
On y arrive au moment du tremblement de terre qui touche le Mexique, c’est donc l’occasion d’aborder le sujet avec nos hôtes AirB&B, puisque nous sommes dans une région très sismique. Ils nous « rassurent » : tant que le tremblement ne dépasse pas 7 sur l’échelle de Richter, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, les maisons sont solides. Par contre, si on voit un Chilien avoir peur, là on peut flipper parce que ça va secouer dans les chaumières !
On arpente la ville où en effet on peut voir de belles fresques un peu partout, c’est coloré et agréable de s’y promener. Des ascenseurs sont positionnés un peu partout dans la ville, ce qui lui donne un certain charme qui nous rappelle Lisbonne.
On en profite pour faire un city-tour afin de mieux comprendre l’histoire de la ville et ses trésors cachés, une bonne idée qu’il faudra qu’on retente à l’occasion. On en apprend plus sur l’histoire de Valparaiso et son expansion grâce à son port, mais également sur la dictature qui a eu lieu sous Pinochet ou encore sur les auteurs du street-art. C’est aussi lors de cette visite qu’on a rencontré des nouveaux copainnnnns Français : Arnaud et Claire, du blog énergies vagabondes. On a juste eu le temps de déguster avec eux de gros pichets d’un litre de Terremoto, la spécialité du pays (vin grenadine et sorbet à l’ananas), mais le feeling passe rapidement alors on essayera de se voir plus tard en Argentine.
En résumé, cette ville vaut le détour et n’est plus aussi dangereuse qu’elle a pu l’être par le passé même s’il faut faire attention aux vols à l’arrachée encore très présents. D’ailleurs la ville y travaille et a engagé des personnes visibles sur la place centrale, chargées de sensibiliser les touristes sur les précautions à prendre.
∴ Conseils aux voyageurs ∴
Santiago du chili
Si vous arrivez tôt le matin et que le métro n’est pas encore ouvert, nous vous conseillons le petit déjeuner de l’hôtel IBIS (en face du terminal). Un peu cher (4 500 pesos soit 6€), mais c’est buffet à volonté et très varié, et une fois de temps en temps il faut se faire plaisir 🙂 Avec tout ça, on a pas mangé le midi !
Valparaiso
– City tour valpotop: Présentez-vous à 15h30 sur la plaza Sotomayor
– Restaurant « Moneda de Oro »( goûtez la « cazuela »- sorte de pot-au-feu composé de la viande, mais, pommes de terres, légumes et savoureuse sauce- à 4 200$ soit 5€60).
– « Las empanadas famosas », situé Calle Salvador Donoso 1381. Entre 1 200 pesos et 1600 pesos l’empanada (1€60 à 2€10), mais préparée à la commande contrairement à certains stands douteux !!
Rejoindre les îles Chiloé (depuis Valparaiso ou Santiago)
Renseignez-vous pour acheter 2 billets séparément auprès de la compagnie « Turbus » : Valparaiso-Santiago (2 000 pesos / pers soit 2€70) puis Santiago-Puerto Varas (11 900 pesos / pers soit 16€). Dans notre cas c’était moins cher que d’acheter un billet Valparaiso-Puerto Varas directement et en plus tous les bus s’arrêtent forcément à Santiago du Chili donc vous ne ferez pas de détour.. Les billets s’achètent aux guichets du terminal car le paiement sur internet requiert une CB chilienne.
Un commentaire sur “De Santiago hasta Valparaiso”